nivolet
Le Nivolet est le sommet des Bauges qui domine la ville de Chambéry. La vue offerte au niveau de la croix ouvre un panorama englobant la chaîne de Belledonne, la Chartreuse nord, le sud du Jura (bordant le lac) et la vallée : combe de Savoie- Chambéry- lac du Bourget, et bien sûr le coeur des Bauges!
La vue au Sud-Est offre un panorama sur la Chartreuse nord au premier plan, la chaîne de Belledonne à gauche et le sud du Jura à droite.
En chartreuse les bancs calcaires massifs coiffent les sommets protégeant les roches plus tendres au-dessous. Le calcaire sommital Urgonien (typique des massifs subalpins) correspond à des plateformes récifales fossiles âgées de plus de 125 millions d’années. Elles se sont construites lorsque la France et une bonne partie de l’europe étaient immergés, donnant au paysage français un air de bahamas : eau turquoise, sable blanc, créatures marines en tout genre et dinosaures qui pataugeaient gaiement, laissant des traces que l’on peut retrouver en Espagne pour cette époque ou plus ancien dans le jura à Plagne.
Sur la partie gauche de la Chartreuse, le mont Granier domine la vallée, falaise abrupte née d’un éboulement en 1248 (éboulement de 5 million m3 à l’origine qui est devenu de 500 million m3 lorsque les terrains d’en dessous (des marnes : roches plus fragiles que le calcaire) ont décidé de faire partie du trajet. Les collines au pied du mont Granier témoignent du volume de l’éboulement.
Le panorama Nord englobe la chaîne de l’épine: maillon sud du jura qui borde le lac du Bourget côté ouest, le massif de la Chambotte à l’ouest du lac et le Grand Colombier au nord.
Les calcaires sommitaux du chaînon Jurassien de la chaîne de l’épine ne sont pas de l’Urgonien (crétacé inférieur) comme dans les bauges ou en chartreuse mais de l’époque précédente : le Jurassique. Le flanc Est de l’épine plonge à 45 degrés dans le lac du Bourget et permet à ce dernier d’avoir comme zone la plus profonde un tombant à -145m en face de l’abbaye de Hautecombe. Les trois autres bords du lac (côté Chambéry, Aix-Les-Bains et Châtillon) ont des affluents qui charrient limons et autres matériaux sédimentaires et comblent doucement ce lac (lac mesurant ⅓ de plus lors de son développement maximal à la fin de la dernière époque glaciaire).
La combe de chambéry correspond au fond actuel de la vallée. Elle a été créée lors du remplissage du lac par les alluvions de la leysse. Cette vallée typique en U, a été creusée par les passages des glaciers. En effet, les glaciers se comportent comme des gros sacs à patates qui descendent doucement et les débris rocheux qu’ils emportent avec eux érodent petit à petit les vallées qu’il creusent. Lorsque les glaciers reculent, ils laissent leurs bagages derrière eux : les moraines.
Le bassin chambérien et le lac du Bourget correspondent à une ancienne vallée glaciaire qui a été déjà en partie comblée de sédiments (laissés par le glacier puis apportés par les rivières). D’après les datations, la glace a commencé à fondre il y a presque 20 000 ans, à la fin de la dernière époque glaciaire (celle du film L’age de glace : époque appelée Würm). Juste avant les prémices d’un réchauffement, les alpes vues du ciel ressemblaient à la reconstruction ci-dessous.
Sur cette carte, on peut voir que le sommet de cet océan de glace avoisinait les 1300m d’altitude au-dessus de Chambéry et que les massifs alentour étaient réduits à des îles rocheuses, couvertes de neiges éternelles. Pour se donner une idée des paysages würmiens, les jours de mer de nuages permettent d’imaginer les panoramas passés (il suffit de penser à des centaines de mètres de glace en lieu et place des nuages).
En regardant le panorama à l’Est, c’est toute une partie des sommets calcaires des Bauges qui se dévoilent. La longue crête du Margériaz au premier plan (jumelle par la forme de celle du Revard-Nivolet) nous permet de distinguer la différence nette entre les calcaires sommitaux massifs et les marnes plus tendres et vallonnées qui sculptent les contreforts des falaises Urgoniennes. En regardant l’arrière du Mont Peney on peut remarquer que la pente du sol correspond à la surface de la couche calcaire sommitale.
En arrière-plan, les Belledonnes cristallines et aiguisées servent de toile de fond.
Tetra-lyre
Le Tétra-Lyre est l’oiseau emblématique des alpes.
Souvent victime de collisions mortelles avec les câbles de remontées mécaniques, son principal ennemi est, l’hiver, le skieur hors-piste, l’amateur de poudreuse fraîche et, l’été, le randonneur. En effet, dès les premiers froids de l’automne, les tétras-lyre se regroupent pour survivre et recherchent des zones d’hivernage où la neige reste poudreuse. Dès les premières neiges, il s’enfouissent dans un trou creusé sous la neige pour se protéger du froid et d’éventuels prédateurs. Il peut passer la nuit entière et une bonne partie de la journée immobile dans cet abri s’il fait mauvais temps. Il économise ainsi ses graisses qui le protègent du froid et constituent ses principales réserves d’énergie
- Du printemps à l’automne, l’oiseau est trop souvent dérangé par les randonneurs, cueilleurs, chasseurs et en particulier les chiens laissés en liberté ; une des conditions de sa survie est alors l’existence de refuges et d’une végétation haute au sol.
- En hiver, le tétras-lyre a un réflexe de fuite quand quelqu’un s’approche de l’abri qu’il a creusé dans la neige poudreuse. La pratique du ski hors-piste et de la raquette et la création de pistes dans ses habitats multiplient les risques de dérangement pour cette espèce à un moment crucial pour sa survie. Ces envols intempestifs, surtout s’ils sont répétés compromettent gravement l’équilibre énergétique du tétras-lyre en interrompant ses phases de repos, en lui faisant perdre ses réserves de graisse, en créant du stress et en obligeant à la dispersion des groupes.
alpage principalement , puis regagné par la foret petit a petit
=> monoculture => scolytes
etc
Érigée dès 1861, la croix du nivolet a subi la foudre, les ouragans, des dégradations…Mais toujours reconstruite, elle trône toujours fièrement au-dessus de Chambéry. La croix actuelle fut construite en 1911, à l’initiative du marquis de la Serraz et à l’aide d’une souscription qui engagea nombre de Chambériens. Bâtie en béton armé, recouverte de plaques d’aluminium, elle mesure 21,5 mètres de haut. tous les éléments ont été montés a dos d’homme. pliée en 2 en 1909 -> actuelle en béton armé
geologie
gnagnagnagna