Le sire

Le lac du Bourget est situé à la jonction des alpes et du jura, en effet il est bordé au Nord par deux chaînons jurassiens (chaîne de l’Epine et montagne de la Chambotte) et au sud il prend pied dans les sédiments issus de l’érosion des Alpes au miocène (20 Ma) : les molasses

La dépression du lac du Bourget a une double origine : tectonique et glaciaire.

 Les chevauchements géologiques créent le motif houleux de la chaîne de l’Epine et du massif de la Chambotte et entre ces deux reliefs se situe la dépression qu’occupe actuellement le lac du bourget. Le fond de cette dépression est rempli de sédiments glaciaires témoignant des grandes glaciations alpines. 

Les glaciers ont contribué au creusement de cette dépression en rongeant les flancs et le fond.

On retrouve une vallée glaciaire typique en U ou en auge (différente d’une vallée torrentielle en V ).

A la déglaciation il y a environ 20 000 ans , le glacier recule en fondant laissant derrière lui un sillon creusé et des dépots morainiques.

http://www.geol-alp.com/avant_pays/lieux_savoie_occ/Lac_Bourget.html

Le lac du bourget occupe la partie nord d’une longue dépression allant de Chambéry au grand Colombier. Dans sa partie nord, le lac est ceinturé à l’est et à l’ouest par des chaînons jurassiens et au sud par le sillon molassique péri alpin, au pied du massif des Bauges. 

Lors des dernières grandes glaciations la vallée a été empruntée dans toute sa longueur par les glaciers qui l’ont aménagée et profondément creusée. A la fonte des glacier (20ka) le lac était ⅓ plus long et occupait toute la longueur de la dépression.

(Il faut imaginer qu’au maximum de la dernière glaciation (würm), les volumes de glaces drainés étaient tels que le glacier débordait par dessus la montagne du chat au niveau des cols et masquait complètement la partie nord du chaînon (au delà du col du chat)

Avant le passage des glaciers, a la fin des grandes phases de création des Alpes, le sillon entre les deux chaînons jurassique était comblé par des marnes (issues de l’érosion des ces dernières au miocène ) les glacier ont « nettoyé » et surcreusé le passage jusqu’à -150m par rapport au niveau marin actuel (actuellement la surface du lac et à 232m et les glaciers ont creusé 480m plus profond)

Les sommets de ces deux chaînons jurassiques sont armés par des calcaires récifaux massifs. 

en gros normalement dans une structure jurassienne classique : on a les calcaires somitaux qui sont du jurassique et les calcaires urgoniens sont érodés completement (zone ou la sédimentation crétacée était naze : que dalle a éroder, trop facile). Mais ici l’érosion a été moindre et les calcaire plus massifs, on a donc les calcaires urgoniens mis a nus et qui protègent les marnes hauteriviennes. On les retrouve sur la face est de la montagne du chat : c’est le crétacé qui s’enfonce dans le lac et sur la montagne de la chambotte, la structure compliquée de ce pli fait que l’urgonien et le chapeau de la montagn